Dimitri Bouchène descend d’une famille d’origine aristocratique française protestante (convertie ensuite à l’orthodoxie) : c’est la révocation de l’édit de Nantes en 1685 qui contraint son aïeul Nicolas à émigrer en Russie. Le grand-père Dmitri Khristianovitch (1826-1871) était officier formé au Corps des Pages de Saint-Pétersbourg sous le tsar Alexandre II ; son père Dmitri Dmitrievitch a été gouverneur de Varsovie et major-général administrateur de la ville de Bakou (vice-roi du Caucase) sous Alexandre III. Sa sœur aînée, Alexandra Dmitrievna (1892-1992), sera pianiste et historienne de la musique[4]. Son grand-oncle, Alexandre Ivanovitch Nelidov, a été ambassadeur à Paris de 1907 à 1910. La langue maternelle de Dimitri est le français.